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L’album à découvrir de la semaine : Salt Cathedral – Salt Cathedral

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Sur Bandcamp, quand on a le bonheur de tomber sur une musique telle celle proposée par Salt Cathedral, on peut se dire que la journée est gagnée et que les milliers de clics ayant précédé cette découverte avaient finalement une raison d’être… J’ai beau surveiller chaque semaine les nouveautés publiées sur cette plate-forme, il est vraiment rare de tomber sur une telle pépite !

Bande de petits veinards ! Maintenant que les 5 titres de cet EP sont tous en streaming, vous n’aurez aucune hésitation au moment de verser les 5 malheureux dollars requis pour le téléchargement ! A l’époque, je ne sais plus s’il n’y avait que 2 ou 3 titres en écoute, mais pourtant je me souviens avoir dégainé la carte bleue après une seule écoute… un achat compulsif certes, mais jamais regretté, tant chaque morceau de ce premier EP du groupe de Brooklyn s’avère excellentissime !

Bien entendu on est immédiatement happé par la douceur lancinante de Move Along, morceau aux multiples facettes qui dévoile peu à peu la recette concoctée par Juliana Ronderos, Nicolas Losada, Tommy Hartman et Silvio Vega : une section rythmique bien présente avec une grosse caisse qui nous garde dans le tempo et une basse qui nous fait swinguer, des guitares mutines et une voix aérienne et envoûtante au possible qui nous sussure des mélodies entêtantes. Le tout étant bien entendu finement composé et arrangé pour ne jamais lasser l’auditoire. Du grand art… et un titre qui marque d’entrée les esprits !

Pas le temps de se reposer sur ses lauriers ni de s’endormir, puisque Fields continue dans la même veine, avec une batterie qui se donne des airs tribaux en utilisant beaucoup les toms. En ce qui me concerne, j’adore ces styles de riffs ! Là encore la voix de Juliana est pour beaucoup dans l’ambiance particulière de ce morceau et c’est à nouveau un beau voyage que nous proposent nos amis auparavant connus sous le nom d’Il Abanico.

Encore un petit bijou à suivre avec Black and White (supers riffs de guitares, déboulés de batterie du tonnerre, un refrain qui fait mouche et des arrangements électro aux petits oignons) et puis tout semble se calmer avec Take Me To The Sea, morceau plus léger et aérien bien que délivré sur un tempo toujours assez élevé.

Cet EP eponyme se conclut en beauté avec Dirty Me, morceau incroyable qui fait partie de mes tout préférés entendus en 2013. Quelle inventivité sur ce titre ! Je ne saurais vous dire comment le groupe a réalisé tous ces petits riffs à sonorité électro qui parsèment ce morceau mais ils donnent une sacrée touche à un ensemble déjà haut en couleur où l’on retrouve tout ce que l’on avait aimé précédemment, mais à un niveau supérieur. Quel jeu de batterie ! Vive la douce guerre des guitares rythmiques ! Et comment se passer de la voix de Juliana, maintenant que l’on est arrivé à la fin de cet excellent mais décidément trop court EP ? On ne s’en passe pas et on fait tourner ces morceaux en boucle, jusqu’à plus soif… Eh oui cette musique est aussi rafraîchissante qu’un bon verre d’eau en plein été, alors ne boudons pas notre plaisir et buvons à grandes gorgés ce délice musical !

Je crois en réalité que j’aurais acheté cet EP rien que pour Dirty Me… et pourtant il me semble bien qu’il ne faisait pas partie des titres en écoute lors de mon achat ! Je vous comprendrais donc parfaitement si jamais vous vous êtes rués sur la page Bandcamp du groupe avant la fin de cette petite chronique ;-) … et si ce n’est pas encore le cas, ça ne saurait tarder, assurément !


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